Situé au sud des Hauts-de-France et à la porte de l’Île-de-France, l’Oise rassemble 830 700 habitants (source : wikipedia) et tire parti de sa position pour développer une économie dynamique, variée et en plein essor. Parmi ses 340 000 actifs, 270 000 (80%) profitent des emplois du départements, mais une forte part (20%) exercent leur activité dans l’Île-de-France voisine.
On y recense près de 55 000 entreprises actives hors secteur agricole (source: INSEE, 2024), majoritairement représentés par les services tertiaires (75%), l’industrie (16%), et la construction (6,3%).
Les principaux pôles urbains – Beauvais (préfecture), Compiègne, Creil, ainsi que le bassin de Senlis-Chantilly – structurent l’économie départementale. Ces zones concentrent population et emplois, chacune avec ses spécificités : Beauvaisis et Compiégnois à dominante industrielle, sud de l’Oise fortement résidentiel et tertiaire (sous influence parisienne), tandis que le nord rural reste marqué par l’agriculture.
Industrie et grands groupes
L’Oise est traditionnellement un territoire industriel et conserve aujourd’hui encore la plus forte empreinte industrielle des Hauts-de-France : avec 43 000 emplois, 16 % des salariés du département travaillent dans l’industrie (pour une moyenne régionale à 13,6%, et nationale à 13,3%) (source: INSEE, 2024).
Le tissu industriel historique s’est modernisé et diversifié autour de plusieurs filières phares : la fabrication de produits en caoutchouc, plastiques ou verre, les matériaux de construction (cimenteries, tuileries, etc.), la métallurgie et industrie mécanique, ainsi que l’industrie chimique et agroalimentaire (source : wikipedia.org).
On y retrouve des exemples aussi divers que les groupes chimiques Arkema / Bostik ; le secteur du machinisme agricole, porté par AGCO-Massey Ferguson (à Beauvais), premier exportateur français de machines agricoles (source : entreprises.lefigaro.fr) ; la filière agro-industrielle avec la sucrerie coopérative Tereos, transformant la betterave sucrière locale; les activités de pointe de la cosmétique et la pharmacie industrielle avec Sanofi ; la fabrication de verre avec Saverglass et Saint-Gobain, ou encore des équipementiers et sous-traitants de l’automobile et de l’aéronautique (source : industrie.usinenouvelle.com).
🔑 Chiffres clés :
- 16% des salariés du département travaillent dans l’industrie
- Plus de 43 000 emplois industriels répartis sur une vingtaine de parcs d’activités
- Principales filières concentrant plus de 50 % du secteur : plasturgie/verre, matériaux de construction, métallurgie, chimie/agroalimentaire
Dans ces industries, l’Ergonome intervient sur plusieurs volets : prévention santé et sécurité ; conception ou transformation de lignes de production, de processus et de moyens industriels ; organisation du travail, accompagnement au changement ; intégration du handicap, maintien dans l’emploi ; ainsi que via des formations et sensibilisations (santé au travail, QVCT, approche ergonomique en conception).
Logistique et transports
Grâce à sa position géographique, l’Oise s’est imposée comme l’un des principaux hubs logistiques de la grande région parisienne. Traversé par l’A1 et l’A16, à 45 minutes de Paris et à deux pas de Roissy-CDG, le département offre de vastes terrains plats propices à l’implantation d’entrepôts. Depuis 2017, les grands opérateurs (Amazon, FM Logistic, PKM, Weldom, Gefco, Chanel, Stokomani…) multiplient les plateformes de 55 000 à 175 000 m², générant à chaque ouverture entre 250 et 1 000 emplois. (source: jobtransport.com, oise.gouv.fr)
Aujourd’hui, c’est plus de 1 700 entreprises de transport et d’entreposage, qui se partagent plus de 2 millions de m² d’entrepôts, et emploient plus de 7 000 salariés. (source: oise.gouv.fr)
Cet essor logistique est soutenu les infrastructures : les axes autoroutiers, un réseau ferroviaire important (TER et intercités en moins d’une heure vers Paris, liaison Roissy–Picardie en 2026), la voie fluviale de l’Oise et le futur Canal Seine-Nord Europe à l’horizon 2030.
🔑 Chiffres clés :
- 1 700 entreprises de transport et d’entreposage
- ≈ 2 millions m² d’entrepôts (surface équivalente à la principauté de Monaco)
- 7 000 salariés (hors chauffeurs)
- 15 000 recrutements liés à la logistique entre 2017 et 2019
- Plateformes emblématiques : Amazon (55 000 m²), FM Logistic (175 000 m²), PKM (160 000 m²)
Dans le secteur de la logistique et des transports, l’Ergonome intervient sur plusieurs volets :
prévention santé et sécurité ; conception ou transformation de processus ; conception d’espaces ; organisation du travail, accompagnement au changement ; intégration du handicap, maintien dans l’emploi ; ainsi que via des formations et sensibilisations (santé au travail, QVCT, approche ergonomique en conception).
Santé et biotechnologies
Le secteur de la santé dans l’Oise combine d’une part un solide réseau d’établissements de soins pour la population et, d’autre part, la présence d’industries pharmaceutiques, biomédicales et de recherche en biotechnologies.
Le réseau d’établissements de soins est compte de grands hôpitaux publics (Beauvais – CH Simone Veil, Compiègne-Noyon, Creil-Senlis), complétés par des cliniques privées, centres de rééducation et un réseau dense de médecins, pharmacies et laboratoires (source: hopital.fr). Ces structures emploient plusieurs milliers de professionnels (médecins, infirmiers, personnels administratifs), faisant de la santé un des premiers secteurs pourvoyeurs d’emplois dans le département.
L’Oise compte également un important pôle pharmaceutique et biotechnologies. Des acteurs tels que Sanofi, Pérouse Medical, Amphastar, Chanel Parfums Beauté et Pierre Fabre y sont implantés, tandis que l’UTC, UniLaSalle (et le CETIM) forment et accompagnent un vivier d’ingénieurs et de chercheurs. Cet écosystème favorise l’innovation (e-santé, biomatériaux, chimie verte) et attire investissements et talents (source : industrie.usinenouvelle.com).
🔑 Éléments clés :
- Grands hôpitaux publics (Beauvais – CH Simone Veil, Compiègne-Noyon, Creil-Senlis)
- Présence d’industriels : Pérouse Medical, Amphastar, Chanel Parfums Beauté, Pierre Fabre
- Formation et recherche : UTC, UniLaSalle – vivier de futurs ingénieurs biotech
Dans le secteur de la santé et des biotechnologies, l’Ergonome intervient sur plusieurs volets :
prévention santé et sécurité ; organisation du travail, accompagnement au changement ; conception d’espaces et environnements de travail ; intégration du handicap, maintien dans l’emploi ; ainsi que via des formations et sensibilisations (santé au travail, QVCT, approche ergonomique en conception).
Secteur agricole et agroalimentaire
Malgré l’urbanisation autour de ses principales villes, l’Oise reste un département fortement agricole.
Près de deux tiers du territoire sont consacrés aux cultures et prairies (fr.wikipedia.org), avec 2 938 exploitations de 124 ha en moyenne en 2020 (fr.wikipedia.org). 5 600 personnes travaillent en permanence dans ce secteur.
Premier grenier céréalier de la région Haut-de-France, l’Oise consacre notamment 52% de sa SAU (Surface agricole utilisée) aux céréales et 14 % aux oléo-protéagineux (colza, tournesol, …). S’ajoutent des productions industrielles comme la betterave sucrière, qui alimentent les sucreries de la région Haut-de-France. L’élevage est plus limité, mais on trouve tout de même des élevages bovins, porcins et avicoles, ainsi qu’un élevage équin de prestige dans la région de Chantilly (haras et centres d’entraînement liés aux courses).
La coopérative Agora fédère 2 500 agriculteurs de l’Oise et du nord francilien (coopagora.fr), tandis que Noriap et d’autres acteurs privés développent la collecte et la valorisation.
Bien que le poids relatif de l’agriculture dans l’économie ait diminué depuis les années 1980, au profit de l’industrie et des services (source: fr.wikipedia.org), ce secteur reste un atout économique et identitaire pour l’Oise.
Dans le secteur agricole et agroalimentaire, l’Ergonome intervient sur plusieurs volets :
prévention santé et sécurité ; organisation du travail, accompagnement au changement; intégration du handicap, maintien dans l’emploi ; ainsi que via des formations et sensibilisations (santé au travail, QVCT, approche ergonomique en conception).
Services tertiaires
Le secteur tertiaire constitue la colonne vertébrale de l’emploi dans l’Oise : trois actifs sur quatre travaillent dans les services – commerce, transports, services aux entreprises, administrations publiques, éducation, santé, tourisme, et. (source: fr.wikipedia.org , insee).
Le commerce et la distribution occupent une place importante : les centres commerciaux se concentrent généralement autour des pôles urbains (Beauvais, Compiègne, Creil, Saint-Maximin, Senlis-Chantilly).
Tandis qu’un réseau dense de PME de distribution B2B s’est développé autour de Creil et de Saint-Maximin (ex: parc de Verneuil-en-Halatte).
Le secteur financier et assurantiel, sans siège social notable dans l’Oise, est présent via ses réseaux d’agences bancaires et d’assurances (Crédit Agricole Brie-Picardie, Caisse d’Épargne Hauts-de-France, etc.) ainsi que par quelques back-office régionaux, profitant des coûts moindres qu’en région Parisienne.
Les services aux entreprises (conseil, ingénierie, nettoyage industriel, sécurité, etc.) ont prospéré en accompagnant l’industrialisation et la logistique : de nombreuses PME prestataires se sont implantées à proximité des zones d’activité pour offrir maintenance, intérim, transport routier, consulting ou informatique aux grands comptes industriels.
Le numérique et l’écosystème start-up commence également à prendre sa part : notamment à Compiègne, du fait de la présence de l’UTC.
Les administrations publiques et l’enseignement figurent parmi les employeurs majeurs : la fonction publique territoriale (services du Conseil départemental à Beauvais, mairies, intercommunalités) et d’État (préfecture, sous-préfectures, police/gendarmerie, justice) emploie plusieurs milliers de personnes, tandis que l’Éducation nationale fait travailler plus de 10 000 personnels (enseignants, agents) dans les écoles, collèges, lycées et l’université.
L’armée emploie plusieurs centaines de civils et militaires dans le département. Bien qu’en retrait depuis la fermeture de la base aérienne 110 de Creil en 2016, elle maintient une présence via la base de défense de Creil et le quartier général de gendarmerie de Chantilly.
La progression des services, en particulier tertiaires supérieurs (conseil, ingénierie, numérique), accompagne la montée de l’économie locale, atténuant progressivement le besoin d’exode vers Paris pour l’emploi qualifié.
🔑 Chiffres clés :
- 75 % des actifs du département travaillent dans les services (Plus de 215 000 emplois)
- Information & communication 5,5% (du secteur services)
- Activités financières & assurances : 8% (du secteur services)
- Activités immobilières 10% (du secteur services)
- Activités spécialisées, scientifiques & techniques et services administratifs & soutien 33% (du secteur services)
- Administration publique, enseignement, santé & action sociale 24% (du secteur services)
- Autres activités de services 19,5% (du secteur services)
(Source: INSEE)
Dans le secteur des services et du tertiaire, l’Ergonome intervient sur plusieurs volets :
prévention ssanté et sécurité ; organisation du travail, accompagnement au changement; intégration du handicap, maintien dans l’emploi ; conception de nouveaux espaces et environnements de travail ; ainsi que via des formations et sensibilisations (santé au travail, QVCT, approche ergonomique en conception).
Services tertiaires :
Zoom sur l’Économie sociale et solidaire (ESS)
L’économie sociale et solidaire occupe une place importante dans l’Oise, avec environ 1 816 établissements employant plus de 25 000 salariés (source: cresshdf.org)
Ce secteur englobe les associations, coopératives, fondations et mutuelles, actives en particulier dans l’action sociale, la santé, l’éducation, le sport et l’insertion. Le secteur est caractérisé par un grand nombre de fondations et d’associations, reflet d’un engagement local fort dans les domaines caritatifs, culturels ou éducatifs.
Représentant 9% des emplois du département, l’ESS constitue un poids économique conséquent – il pèse même davantage que des filières comme l’automobile ou l’artisanat à l’échelle régionale (source: gazetteoise.fr).
Ce secteur est très dynamique (la part de l’ESS dans l’emploi est en légère hausse récente) et remplit des missions d’intérêt général, bien que sensible aux évolutions des financements publics, et donc aux conjonctures politiques et économiques.
🔑 Chiffres clés :
- 1 800 établissements ESS dans l’Oise (2022)
- 25 000 salariés dans l’ESS (2022) (≈ 9 % de l’emploi privé dans l’Oise)
Dans l’ESS , l’Ergonome intervient sur plusieurs volets :
prévention santé et sécurité ; intégration du handicap, maintien dans l’emploi ; organisation du travail, accompagnement au changement ; ainsi que via des formations et sensibilisations (santé au travail, QVCT).
Services tertiaires :
Zoom sur la Culture et tourisme
Le tourisme patrimonial et culturel est un pilier économique important de l’Oise. Le département est riche en sites historiques (châteaux de Chantilly, Compiègne, Pierrefonds…), en patrimoine religieux (cathédrale de Beauvais) et en musées, qui attirent chaque année des millions de visiteurs.
En 2023, on estime à 1,2 million le nombre d’entrées enregistrées dans les sites culturels locaux (source: oisetourisme-pro.com).
Cette attractivité se reflète aussi dans l’emploi : environ 15 000 emplois sont liés au secteur touristique oisien en 2023.
Les tendances récentes sont favorables : l’année 2024 a bénéficié de l’effet Jeux olympiques et de campagnes de communications qui ont entraînés une augmentation de visiteurs dans des lieux emblématiques. Le château de Chantilly a accueilli plus de 546 000 visiteurs en 2024, en progression de +4,6% sur un an (source: gazetteoise.fr).
🔑 Chiffres clés :
- 1,2 million d’entrées dans les sites culturels (2023)
- ≈ 15 000 emplois touristiques
- Château de Chantilly : 546 000 visiteurs en 2024 (+ 4,6 %)
- 2 842 000 visiteurs au Parc Astérix en 2024
Dans le secteur de la culture et du tourisme, l’Ergonome intervient sur plusieurs volets :
prévention santé et sécurité ; conception d’espaces ; organisation du travail, accompagnement au changement ; intégration du handicap, maintien dans l’emploi ; ainsi que via des formations et sensibilisations (santé au travail, QVCT).
Bâtiment et travaux publics (BTP)
Le secteur du BTP représente plus de 15 000 emplois salariés dans le département (source: insee.fr), et présente une demande qui reste soutenue, avec près de 5 000 postes / an en moyenne demandés ces dernières années (source : mercato-emploi.com).
Il englobe la construction de logements, la rénovation, ainsi que les grands travaux d’infrastructure (routes, ponts, aménagements urbains). Un chantier emblématique comme le Canal Seine-Nord Europe mobilisera à lui seul environ 6 000 personnes, dont 3 000 créations d’emplois prévues d’ici 2030, sur l’ensemble de la région Haut-de-France (source: c2rp.fr).
Dans le secteur du BTP, l’Ergonome intervient sur plusieurs volets :
prévention santé et sécurité ; intégration du handicap, maintien dans l’emploi ; ainsi que via des formations et sensibilisations (santé au travail, QVCT).
Artisanat et métiers d’art
L’artisanat constitue l’un des tissus économique vitaux de l’Oise, avec de 22 177 entreprises artisanales en 2024 (sources: CMA Haut de France, infoartisanat.artisanat.fr)
Ce secteur, très diversifié, regroupe les petits métiers du bâtiment (maçons, plombiers, menuisiers…), les services de proximité (coiffure, mécanique, etc.), l’artisanat de production (ébénistes, céramistes) ainsi que les métiers de bouche et métiers d’art. Beaucoup de ces entreprises sont de petite taille, souvent familiales. Avec une croissance de 9% par ans depuis 2018 (12 990 entreprises en 2018 vs 22 177 en 2024) l’artisanat local fait preuve d’un fort dynamisme.
🔑 Chiffres clés :
- 22 177 entreprises artisanales en 2024
- Bâtiment : 36%
- Services : 44%
- Production Artisanale : 12%
- Alimentation : 9%
Dans le secteur de l’artisanat et métiers d’art, l’Ergonome intervient sur plusieurs volets :
prévention santé et sécurité ; conception d’espaces ; organisation du travail, accompagnement au changement ; intégration du handicap, maintien dans l’emploi ; ainsi que via des formations et sensibilisations (santé au travail, QVCT).
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